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Page:Hérondas - Mimes, trad. Dalmeyda, 1893.djvu/87

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LAMPRISKOS.

Tu es un mauvais garnement, Kottalos, une marchandise qu’on ne vanterait même pas pour s’en défaire, fût-ce dans le pays où les rats rongent le fer[1].

KOTTALOS.

Combien, combien de coups, Lampriskos, me donneras-tu donc, je t’en prie ?

LAMPRISKOS.

Ce n’est pas à moi, c’est à ta mère qu’il faut le demander.

KOTTALOS.

Heu !… Combien m’en donnerez-vous ? Si tu tiens à ma vie[2]

MÉTROTIMÉ.

Autant qu’en pourra supporter ta méchante peau !

KOTTALOS.

Cesse, Lampriskos, c’est assez !

LAMPRISKOS.

Cesse donc à ton tour de te mal conduire.

  1. Rongent le fer. « Où le quintal de fer par un seul rat se mange ». (La Fontaine.)
  2. Nous suivons ici Buecheler qui donne ces derniers mots à Kottalos.