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Page:Hérondas - Mimes, trad. Dalmeyda, 1893.djvu/88

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KOTTALOS.

Je ne le ferai plus, jamais plus : je te le jure, Lampriskos, par tes chères Muses.

LAMPRISKOS.

Voyez la langue ! Je te donnerai du bâillon, et tout de suite, si tu souffles mot encore.

KOTTALOS.

Voilà, je me tais, mais je t’en prie, ne me tue pas !

LAMPRISKOS.

Qu’on le lâche, Kokkalos.

MÉTROTIMÉ.

Non, ne t’arrête pas, Lampriskos : écorche-le jusqu’au coucher du soleil.

LAMPRISKOS.

Mais son corps est plus tacheté qu’une hydre[1].

MÉTROTIMÉ.

Il faut encore qu’il reçoive, et cela penché sur un livre, encore vingt coups comme rien, quand il devrait lire mieux que Clio.

  1. Plus tacheté qu’une hydre. Nous laissons les trois vers suivants à Lampriskos.