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Page:Hachette - Correspondance sur l’École Royale Polytechnique à l’usage des élèves de cette école, tome 2, 1813.djvu/70

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De la hauteur des Astres.

(20) La hauteur d’un astre est l’angle que l’horizon d’un lieu fait avec la droite menée de ce lieu au centre de l’astre ; cette droite fait avec la verticale du même lieu un angle qui est le complément de la hauteur ; à chaque révolution de la terre sur son axe, la verticale d’un lieu qui tourne autour de ce même axe en gendre (9) un cône droit dont les arêtes fout avec les droites menées du lieu qu’on considère, vers un astre, des angles qui sont les complémens des hauteurs variables de cet astre. De la Longitude et de la Latitude d’un Astre ; de son Ascension droite, et de sa Déclinaison.

(21) Si par la ligne des nœuds (11) on conçoit un plan parallèle à l’équateur terrestre, et dans ce plan un cercle de même centre que l’écliptique, on nomme ce dernier cercle équateur céleste : ces deux cercles se coupent en deux points, qu’on appelle nœuds (11). Chacun d’eux a un axe, c’est-à-dire une droite passant par le centre du cercle, perpendiculaire au plan qui contient ce cercle.

(22) Un astre étant donné, on mène par cet astre et par les axes de l’écliptique et de l’équateur céleste deux plans, qui coupent ces cercles chacun en un point : l’arc compris entre le point de l’écliptique et un des nœuds est la longitude de l’astre ; l’arc compris entre le point de l’équateur et le même nœud en est l’ascension droite ; l’angle que la droite menée par l’astre et le centre de l’écliptique fait avec le plan de ce cercle se nomme latitude ; l’angle que cette même droite fait avec le plan de l’équateur céleste s’appelle déclinaison. Les angles que cette même droite fait avec les axes de l’écliptique et de l’équateur céleste, sont les complémens de la latitude et de la déclinaison.

Du Mouvement apparent d’un point déduit du Mouvement réel de ce point ; et des Mouvemens réels et apparens de l’œil d’un spectateur.

(23) Un point se meut sur une courbe, et l’œil d’un spectateur qui l’observe parcourt en même temps une autre courbe ; les positions correspondantes de l’ail et du point sur ces deux courbes étant données, désignons-les par les lettres et ,