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Page:Haeckel - Religion et Évolution, trad. Bos, 1907.djvu/138

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que le pape et l’empereur soient étroitement alliés. L’histoire tout entière du papisme romain (caricature misérable de l’ancienne religion catholique !) nous apprend, cependant, clairement que tous deux, par nature, sont et doivent rester ennemis irréconciliables ! Ou bien, c’est l’empereur qui règne, ou bien, c’est le pape !

9. Souvenirs biographiques (p. 49). — Ayant eu, à diverses reprises, dans ces conférences de Berlin, l’occasion de rapporter quelques incidents de ma vie d’étudiant, qui se sont passés, il y a cinquante ans, à Berlin et à Würzbourg, — m’étant, en outre, reporté à mes travaux antérieurs, je dois ajouter que le lecteur sympathique, s’il s’y intéresse, trouvera de nouveaux détails dans les ouvrages suivants : IW. Bölsche, Ernest Haeckel, étude biographique, 2e édition, 1905, Seemann, Berlin. IIW. Breitenbach, E. Haeckel, sa vie et son œuvre, 2e éd., Brackwede, 1905. IIIK. Keller et A. Lang, E. Haeckel, le savant et l’homme, discours prononcés lors de la célébration du soixante-dixième anniversaire de la naissance de Haeckel, le 16 février 1904 (Zürich).

10. Darwin et Virchow (p. 55). — La lettre manuscrite dans laquelle le doux Darwin porte sur Virchow un jugement sévère est reproduite à la page 50 de ma Conférence de Cambridge (1898) : De l’état actuel de nos connaissances concernant l’origine de l’homme (9e éd. Stuttgard, 1905). Voici textuellement le passage en question : « Virchows conduct is shameful, and I hope he will some day feel the shame ». Ma réplique au discours de Virchow est reproduite, sous le titre de « Science libre et enseignement libre », dans le 2e volume de mes « Conférences populaires » (Bonn, 1902, p. 199) et elle vient de l’être, en outre, dans la Libre Parole (Nouvelle Société d’édition, Francfort, avril 1905).

11. La philosophie de la nature chez Goethe (p. 59). — L’attitude de Gœthe devant le monisme et l’idée d’évolution a été à diverses reprises exposée par moi dans mes ouvrages antérieurs, en particulier dans ma Conférence d’Eisenach (1882) sur : « La conception de la nature chez Darwin, Goethe et Lamarck » (conférences populaires 1902, 1 vol. p. 217-280) ; et,