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Page:Henri Poincaré - Les méthodes nouvelles de la mécanique céleste, Tome 3, 1899.djvu/234

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CHAPITRE XXVIII.

3o et et sont imaginaires conjugués quand est complexe et imaginaire conjugué de

Enfin et sont réels.

Ces conditions sont d’ailleurs suffisantes pour que et soient réelles.

Donnons aux constantes de même qu’aux constantes des valeurs satisfaisant à ces conditions. Alors le second membre de (2) devra être réel ; et pour qu’il en soit ainsi il faut :

1o Que soit réel si est réel ;

2o Que soit purement imaginaire si est purement imaginaire ;

3o Que et soient imaginaires conjugués si et sont complexes et imaginaires conjugués.

La forme (3) contient un terme

et ne contient pas d’autre terme dépendant de ou

Si l’exposant est réel, la présence d’un terme en suffit pour que la forme quadratique (3) ne puisse être définie.

Si donc un seul des exposants est réel, la fonction ne peut présenter ni maximum ni minimum.

Supposons maintenant que deux exposants et soient complexes et imaginaires conjugués.

Annulons toutes les constantes sauf

la forme (3) se réduit à

Ces deux termes sont imaginaires conjugués, de sorte que la forme (3) est réelle.

Supposons que ne change pas et que change de signe ; qui est imaginaire conjugué de ne changera pas non plus, et qui est imaginaire conjugué de se changera en

Donc, la forme (3) changera de signe ; elle ne peut donc être définie.

Si donc un seul des exposants est complexe, la fonction ne peut avoir ni maximum ni minimum.