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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/28

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L’ÉTÉ DU PAYSAGISTE.

hospitalité attestée sur les murs par de nombreux barbouillages. Marlotte attire plus particulièrement les élèves de l’École des beaux-arts, qui viennent volontiers s’y mettre au vert. Ils discutent plus qu’ils ne travaillent. Des poëtes, des Parnassiens, s’y glissent souvent à leur suite, sans doute en mémoire de Mürger qui y habita. Marlotte compte toutefois, parmi ses habitués, des peintres de talent : Saunier, Ciceri, O. de Penne, Ed. Yon, etc.

Moret, où reviennent, chaque été, Pellinc, Sauvageot, etc. ; Nemours, qui revoit tous les ans Léon Loire, Villain, etc. ; Montigny-sur-Loing, Arbonne, ont aussi leurs clients. Quant à Chailly, l’on peut relever sur les peintures qui décorent l’auberge du père Barbette les noms de quelques peintres de talent, en tête desquels nous citerons de Vuillefroy et Pissaro, un des plus sympathiques et des plus délicats du groupe des excentriques.

N’oublions pas Samois, joli petit village à six kilomètres de Fontainebleau, avantageusement situé en forêt et sur le bord de la Seine. Outre les paysagistes, — Guillemet en tête, — qu’attirent ces conditions exceptionnelles, des graveurs, des peintres de genre, Biard entre