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Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/73

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LE PAYSAGISTE AUX CHAMPS.

de la vie. Il est dans une de ces heures fortunées où l’audace réussit, où chaque touche porte coup, où l’œil et la main sont à l’unisson. Ardent à son but, il a oublié le monde ; mais le monde ne l’oublie pas et lui apparaît bientôt sous la forme d’un paysan.

« Ah ! monsieur, c’est pas pour dire, mais c’est l’année qui vient qu’ous aureriez dû tirer not’ clocher en portrait. Les maçons vont se mettre après à la Saint-Jean. C’est monsieur le maître (l’instituteur) qu’a levé les plans : ça coûtera bon à la commune ; mais, dame ! j’aurons un clocher comme y’n n’ont pas au chef-lieu. »