Aller au contenu

Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/74

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

xii

La plaine et les bois ont aussi leurs gêneurs et leurs importuns. Tantôt c’est un paysan qui s’installe à poste fixe auprès du peintre et s’obstine à lui raconter l’invasion de 1814. Le peintre, attentif à son travail, ne perçoit de cette narration que le nom de Raguse, fréquemment répété avec un formidable accompagnement d’imprécations.

Tantôt c’est ce diable de père Toubard, qui paraît tenir absolument à vous confier ses petites combinaisons d’intérêt, — sans doute pour avoir le droit de vous interroger à son tour. En attendant, il vous explique comme quoi, « en vendant son clos au voisin qui lui en