Aller au contenu

Page:Henriet - Le paysagiste aux champs, 1876.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
58
LE PAYSAGISTE AUX CHAMPS.

ed’ not’ pays ? — Nous avons le p’tit Polard, l’horloger, il tire aussi le monde en portrait, lui…

— Un photographe, sans doute.

— Et vous, monsieur, êtes-vous aussi horloger ?

— Je ne saisis pas quel rapport…

— Dame ! le p’tit Polard…

— Ah ! oui, c’est juste ; le petit Polard, qui est horloger, tire le monde en portrait ; donc moi, qui suis peintre… Eh bien, oui ! ma brave femme, je connais un peu le grand ressort ; qu’y a-t-il pour votre service ?

— Y a qu’not’ coucou ne va pas… »

Le peintre a déjà escaladé une chaise, ouvert la boîte, et il s’apprête à faire rentrer la petite aiguille dans le bon chemin.

« Minute ! Combien qu’vous me prendrez, d’abord… parce que si vous êtes pus cher que le p’tit Polard…

— Je ne vous prendrai rien, ma petite mère, rien que cette assiette que j’aperçois au-dessus de la cheminée et que je vous remplacerai par une neuve. Ça va-t-il ? »

Au moment où le marché va se conclure, rentre le maître de céans.