Aller au contenu

Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/251

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Tous connus pour honnêtes gens,
Et placés sans cérémonie.
Je m’attache à suivre les pas
D’une belle, mais inégale,
Qui quelquefois tout entière s’étale.
Quelquefois ne se montre pas.
On me vient voir toute l’année ;
Mais sitôt qu’elle est terminée,
Tous mes commerces sont rompus,
Je suis au rang des saints que l’on ne fête plus.


357. Logogriphe.

Je suis avec mon chef un fleuve de l’Asie,
Et privé de mon chef le ciel est ma patrie.


358. Énigme.

Il est certain être invisible
Qui blesse nos cœurs malgré nous ;
Le lieu le plus inaccessible
N’est point à couvert de ses coups.
De lui l’oisiveté, presque toujours, accouche.
Du matin jusqu’au temps où le soleil se couche,
Loin de l’objet aimé partout il suit nos pas.
Son atteinte fâcheuse, aux plus fiers potentats,
Pour le peu qu’il les touche,