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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/252

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Fait étendre les bras.
Quelquefois même aux rois il fait ouvrir la bouche ;
Les modernes écrits le font naître, et souvent
L’orateur le débite, et l’imprimeur le vend.


359. Logogriphe.

Je tiens parmi les arts une place éminente.
Naguère un jeune auteur dont la muse élégante
En vers délicieux a chanté mes bienfaits,
Ma bénigne influence et ses heureux effets,
M’a donné du crédit ; pour lui la renommée
Va publiant partout ma haute destinée.
Grâce lui soit rendue, et que pour récompense,
Longtemps encor, lecteur, Apollon lui dispense
Ses plus rares faveurs ; sa mémoire, après tout,
Ne peut manquer de plaire à tous les gens de goût.
De l’enfant de Momus je double l’allégresse,
Et jamais dans son cœur n’entrera la tristesse,
Si, fidèle à mon culte et soumis à ma loi,
Il sait braver l’amour pour n’obéir qu’à moi.
Mon chef à bas, tu vois la science profonde
Qui te fait admirer les merveilles du monde.


360. Charade.

La Fable au rang des dieux a placé mon premier ;