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Page:Hilaire Le Gai (Gratet-Duplessis) Un million d’énigmes, charades et logogriphes.djvu/503

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15.

Quelle est cette divinité que toutes les nations, que tout l’univers désirent et adorent, et qui pourtant doit sa naissance à la guerre, aux troubles, aux discordes ; qui se cache tant que le monde est en guerre, tant que règnent la fraude et la trahison, et qui revient à nous couronnée de palmes, lorsque tous ces fléaux ont disparu ?


16.

Frère de la vertu, compagnon de la victoire, fils unique de la probité, j’ai pour gardien la renommée, pour nourrice la gloire ; j’ai le don de m’élever dans mon vol plus haut que l’aigle ; on me donne une belle place dans l’histoire, et toute maison où je ne suis pas touche à sa ruine. En un mot, partout où on ne me voit pas, on voit régner la honte et l’infamie.


19.

Sur cette colline, habite un grand seigneur, entouré de cent mille cavaliers à ses ordres, qui tous, excepté lui, portent un manteau couleur de pourpre.