l’occasion de la révolte des esclaves de Saint-Leu.
« Cependant, au moment où la justice des hommes s’apprêtait à prononcer la sentence, le feu du ciel, sillonnant la nue, vint traverser l’église d’un bout à l’autre et se dégagea avec fracas sur son péristyle. De là, le fluide électrique pénétra dans la demeure de l’un des juges et foudroya sa femme et sa belle-sœur. Il était une heure de l’après-midi, par un temps magnifique, lorsque le sinistre arriva (11 février 1812.) » [1]
82. On doit à l’administration anglaise le rétablissement de l’industrie guldivière, l’introduction d’une grande quantité de numéraire, les vins de Constance[2] et de Madère, les marchandises de l’Inde en abondance, à un prix plus modéré que celui imposé par l’île de France. Bourbon avait trop souffert pour ne pas se montrer satisfait de ces libéralités ; il en résulta sinon une cordiale soumission, au moins une entente avantageuse entre les dominateurs et les vaincus. Grâce aussi à la vigilance des gouverneurs, la rage sur les chiens, qui affligea Maurice en 1813, ne parvint point à Bourbon.[3]
83. (1814) Les événements survenus en Europe dès 1812 semblaient annoncer la Restauration ; or, en prévision d’un traité qui rendrait à la France ses possessions lointaines, les Anglais