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Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/114

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retirèrent de la circulation le numéraire avancé en 1811 ; de plus, ils prirent, dans les ateliers et dans les habitations, les meilleurs noirs pour en former des compagnies de soldats indigènes qu’ils expédièrent sur la Jamaïque.

84. La paix du 30 mai 1814 confirma les prévisions de l’administration anglaise. Bourbon était enfin rendu à la mère-patrie ; toutefois, la rétrocession n’eut lieu que le 6 avril 1815, entre les mains de M. Bouvet de Lozier, maréchal de camp, assisté de M. Marchant, ordonnateur, et de tout le personnel administratif. La remise de l’île fut solennellement proclamée par le major William Carol et Charles Telfair, délégués de sir Farquhar. Maurice demeurait aux Anglais. Les îles-sœurs étaient désormais séparées par titre de nationalité, mais toujours unies par le cœur.


SIXIÈME ÉPOQUE — 1815 À 1848

L’île Bourbon, affranchie de sa dépendance, acquiert une grande importance maritime. La culture de la canne en fait une colonie industrielle.

CHAPITRE XVII

Bouvet de Lozier, de Lafitte du Courteil, baron Milius, gouverneurs — Clergé — Commune de Saint-Joseph — Sucreries — Les cent jours — Icendie — comité d’agriculture — Mémoire — Les Frères et les Sœurs — Lycée — Charrues — Thé, vanille — Jardin de l’État — Mémoire — Baracuois, Cilaos, routes, choléra — Découragement.
Bouvet de Lozier — 1815 à 1817

1. Les qualités personnelles de M. Bouvet de