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me de 400,000 francs, secours précieux pour les communes obérées.

12. En 1852, création de la Banque coloniale sur les fonds affectés à l’indemnité pour l’émancipation des esclaves.

13. Institution des salles d’asile destinées à recueillir les enfants pauvres dont les mères étaient obligées au travail de la journée.

14. Fondation du noviciat des Frères des Écoles chrétiennes, lequel fut supprimé par le Conseil général en 1871.

15. Établissement d’une léproserie à Saint-Denis, qui fut ensuite transférée à la Montagne, où les malades reçoivent les soins dévoués d’un médecin, d’un aumônier et des Filles de Marie.

16. On doit de plus à M. Doret le quai du Barachois, avec les constructions de commerce qui en font l’ornement ; les règlements sur les clubs et les attroupements, etc. etc.

17. Un dévouement si soutenu attira promptement l’attention, la sympathie des habitants et la bienveillance de la Métropole. L’empire venait d’être proclamé ; M. Doret s’en montra naturellement le partisan fidèle ; aussi quelques mois étaient à peine écoulés depuis l’événement, que Napoléon III l’éleva à la dignité de sénateur.

M. Doret emporta de la Colonie des regrets unanimes : « après deux années d’administration, il sut ne laisser que des amis et des cœurs reconnaissants[1]. »

  1. Album.