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Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/156

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ment le Fancy-Fair, bazar où se vendent chaque année de charmantes bagatelles au profit des pauvres.[1]

Le premier essai produisit la somme de 13,700 francs, répartie entre la maison de Charité, la Salle d’asile, la Léproserie et autres établissements de bienfaisance. Plus tard, la paroisse, la chapelle dite de Bethléem, et l’Ouvroir des Filles de Marie, à l’îlette de Saint-Benoit, durent leur création à l’inépuisable charité de Mme la Gouvernante.

25. Les intermédiaires chargés du recrutement des travailleurs dans l’Inde, tenaient la cession du contrat de travail des immigrants à un prix trop élevé pour les ressources d’un grand nombre d’habitants ; le Gouverneur remédia à cet excès en autorisant une société anonyme, qui cédait les contrats au prix de revient.

24. En 1853, l’Exposition coloniale des produits agricoles était avantageusement substituée à la fête annuelle du travail. Ce puissant moyen d’émulation, renouvelé les années suivantes, contribua dans une large mesure au développement de l’agriculture et de la prospérité du pays.

25. L’industrie caféière avait presque disparu, mais la canne à sucre et la vanille donnaient des résultats bien autrement satisfaisants. L’impôt sur les spiritueux qui rendait 300,000 francs en 1848, dépassait, dix ans plus tard, la somme de 2,000,000, et cela sans augmentation de taxe.

La vanille produisait, en 1851, 156 kilos de

  1. Actuellement, le Fancy-Fair est installé au Jardin colonial.