68 % sur la monnaie effective.[1] » Ce retrait entravait les affaires ; on ne put y faire face, le numéraire était insuffisant. Alors on créa le papier-carte qui fut retiré et brûlé en 1781[2] puis vinrent enfin les fameux assignats de la République, appelés billets Malartic.
5. M. de Crémont, premier Ordonnateur, institua les fabriques destinées à l’entretien des églises. Jusque là, les desservants ne tenaient qu’un registre curial des baptêmes, mariages et décès l’ordonnateur en exigea trois originaux : un pour la cure, un déposé aux archives, et le troisième envoyé au Ministre. Le clergé, administré par un vice-préfet apostolique, fut soumis à la dépendance du Gouverneur et de son intendant (1767).
6. En 1768, constitution de la commune générale ; elle était représentée par un conseil électif de notables et de commandants, réuni à Saint-Denis, sous la présidence de l’Ordonnateur pour administrer les fonds provenant d’un impôt de capitation établi dès la première assemblée du Conseil.[3] Cet impôt de 1 à 2 francs par tête d’esclave était destiné à pourvoir aux dépenses locales. Les dépenses communales embrassaient le service de détachement, l’entretien des églises, des presbytères et des écoles primaires. À cette