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Page:Histoire abrégée de l'île Bourbon, 1883.djvu/88

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nom, Gouverneur en 1725. Avant sa promotion au premier poste de la Colonie, M. Dioré avait servi sous les drapeaux et obtenu le grade d’officier. Revenu dans son pays natal, il composait, à lui seul, l’état-major de Bourbon.

32. En 1785, M. Duplessis leva le plan du canal qui dessert la sucrerie Beaulieu et une partie du quartier Saint-Benoit. L’année suivante un tremblement de terre se fit sentir à 6 heures du matin, mais on n’eut aucun accident à regretter.

33. La seconde année de son administration, M. Dioré fit faire un relevé statistique des produits agricoles de Bourbon ; le café y figurait pour 1,390,000 kilos, le coton avait donné 169,850 kilos, les graminées, 274,806 hectolitres dans lesquels le blé comptait encore pour 50,000 hectolitres. La culture du café avait amoindri celle du blé ; les épices lui portèrent un nouveau préjudice, et la canne en a fait disparaître les derniers vestiges.

De Cossigny — 1788 à 1790

34. De Cossigny de Palma, maréchal-de-camp, vint prendre l’administration après le départ de M. Dioré. Appelé en 1790 au commandement de l’Île de France, son pays natal, avec le titre de Gouverneur-général, il n’eût guère le temps de s’occuper des intérêts de Bourbon. Il organisa cependant la paroisse de Saint-Leu, lui donna un commandant et en fit un quartier, une commune. Sainte-Rose attira également son attention ; il en désigna les limites actuelles, voulut en faire