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Page:Ivoi - L’Aéroplane fantôme.djvu/374

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L’AÉROPLANE-FANTÔME

mot en entraînant un autre. La conversation de ces êtres étranges semble régie par une chaîne sans fin.

Sous couleur de mettre un frein à cette loquacité étourdissante, Tril, avec un coup d’œil à son compagnon, lança soudain :


Le señor et moi nous rafraîchirions volontiers.

— Le señor et moi nous nous rafraîchirions volontiers, aimable Petruja. Le soleil chauffe à cet instant du jour. Voudriez-vous nous préparer un putque (boisson nationale, suc fermenté d’un aloès) au jus d’oranges que, m’a-t-on dit, vous préparez si bien.

Et comme la servante, charmée du compliment, s’embarquait dans une appréciation laudative de ses talents pour confectionner une boisson dont ses nouveaux clients, se pourlécheraient les lèvres, il l’interrompit :