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Page:Ivoi - L’Aéroplane fantôme.djvu/427

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CHAPITRE VII

DU FOND DE L’AZUR AUX TÉNÈBRES SOUTERRAINES


Est-ce un nuage qui voile les groupes d’étoiles ?

Singulière est sa marche. La brise faible, régulièrement orientée du sud-est au nord-ouest, ne saurait pousser la forme qui parcourt le ciel suivant de grands cercles.

Elle a laissé en arrière Errinac, la cité maya, où dans le silence et l’obscurité règne le monde fantastique des rêves. Elle a flotté au-dessus des champs avoisinants.

À présent, elle domine le Bois Interdit, le Cenote d’Ah-Tun, le temple invisible sous la végétation qui le recouvre.

L’objet s’arrête. Un filin, donnant dans l’espace l’illusion d’un fragile fil d’araignée, se déroule, avec, suspendu à son extrémité, une forme noire. C’est un homme qui, lentement, descend vers la cime de la futaie.

Au moment où il effleure les plus hautes feuilles, le mouvement de descente cesse. L’homme se penche. Il détache l’ampoule rouge fixée naguère par Tril, il remarque le papier griffonné par le brave garçon.