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Page:Jarry - L'amour absolu, 1899.djvu/27

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dans une tombe de sable. Maintenant je suis bien. Non ! je revis ! Ma gorge… Ordonnez-moi de dormir, vite, vite, plus profondément…

Je vis, je meurs !

Emmanuel ! —

Le linceul d’une taie sur les yeux.

— Ca… ta… lepsie, dit-elle

Les Mages sont si loin que nous sommes à dix-neuf cents ans du temps des Mages.

— Veux-tu dormir !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

— Je dors. Elle dort.

Elle est morte.

Faut vous défier d’elle.

Enfin, elle n’est plus là.

C’est une sale femme… celle qui est vivante.

Elle vous fichera un coup de couteau par derrière.

— M’aimes-tu ?

— 21 —