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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/97

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ordres. Et l’adjudant siffla la pause.

L’adjudant siffla la pause, mais il y avait encore un quart d’heure de gymnase.

La pause fut longue, à cause du blessé et des paroles des officiers. Et après il tomba de la pluie et de la grêle et on se réfugia sous les hangars des préaux.

Sengle dit au capitaine qui lui parlait :

« Je n’aurais pas passé quand même le portique, parce que j’aurais refusé ; et vous m’auriez fait lire le Code pénal ; mais d’autres après moi auraient refusé. »

Le lendemain, on lut au rapport :

« Étant donné que la pluie du jour précédent a fait glissants les appareils et que le vent rend les chutes à craindre, il est défendu à tout soldat, sous peine de prison, de passer le portique jusqu’à nouvel ordre.