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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/98

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— C’est très beau tout ça, dit Sengle, comme obéissance des circonstances extérieures ; mais il faudrait être sûr que ça dure tout le temps. »

Et le mardi suivant, jour de gymnase, il se fit porter malade, et on passa le portique parce qu’il faisait beau et on alla aux pistes, sans autre incident d’ailleurs que l’histoire d’un double hernieux qui prétendait à l’adjudant n’oser sauter en profondeur dans le fossé de trois mètres cinquante, et qui fut contraint de sauter, remonter et sauter encore pendant toutes les pauses.

Sengle avait de moins en moins le temps de déserter, parce qu’il y avait encore gymnase, le vendredi, avant la sortie du dimanche, et qu’il n’aurait pas de permission, s’étant fait porter malade. Et il tâcha à autre chose.