et qu’on suppose que chacune de ces planètes fasse mouvoir, sur le plan de son orbite regardé comme fixe, les nœuds des deux autres planètes sans en affecter les inclinaisons, on aura le cas dont nous venons de parler.
En effet, si l’on désigne par la rétrogradation instantanée de l’orbite de sur celle de par celle de l’orbite de sur l’orbite de par la rétrogradation instantanée de l’orbite de sur celle de et ainsi des autres, il est facile de voir qu’on aura
25. Faisons, pour abréger,
et l’on aura ces trois équations
où
On tire d’abord ces deux-ci
dont l’intégrale est
et étant des constantes dépendantes de la position initiale des orbites.
On aura donc ainsi
donc, substituant ces valeurs dans celle de on aura