donc, marquant successivement toutes les lettres d’un trait, de deux, de trois, on aura
de sorte que, par la substitution des valeurs précédentes de on aura celles de c’est-à-dire des trois rayons vecteurs de l’orbite.
9. Supposons que dans l’intervalle des trois observations le mouvement de la Comète soit rectiligne et uniforme, il est clair que nommant l’intervalle entre la première et la seconde, et l’intervalle entre la seconde et la troisième, on aura ces deux proportions
d’où l’on tire
Qu’on substitue ces valeurs dans les expressions de et de on aura
Par conséquent et quantités connues par les observations. Dans cette hypothèse donc le Problème ne sera que du premier degré, ce qui s’accorde avec ce que M. Bouguer a trouvé par une autre voie.
10. Mais voyons jusqu’à quel point l’hypothèse dont il s’agit peut s’accorder avec les principes connus du mouvement des Comètes autour du Soleil. Comme on sait que les Comètes sont attirées vers le Soleil en raison inverse du carré des distances et qu’en vertu de cette attraction elles