Aller au contenu

Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/519

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

substituant ces valeurs dans les trois équations suivantes (13)

il est visible que la première équation contiendra seulement l’inconnue laquelle montera au huitième degré ; et cette inconnue étant déterminée par la résolution de cette équation, on aura ensuite et par les deux autres équations, lesquelles, en y négligeant pour plus de simplicité les termes du troisième ordre donnent sur-le-champ

24. Pour que l’orbite soit parabolique, il faut que l’on ait donc (21)

En faisant cette substitution on aura, comme l’on voit, une seconde équation en laquelle montera de même au huitième degré ; mais si dans le numérateur de l’expression de on met à la place de sa valeur tirée de la première équation, savoir

qu’ensuite on substitue partout les valeurs de en on trouvera que l’équation dont il s’agit ne montera plus qu’au sixième degré.

En général, comme cette seconde équation doit avoir lieu en même temps que la première, pour que l’orbite soit parabolique, il est clair que dans ce cas les deux équations doivent avoir un diviseur commun