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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/106

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serait

donc, pour qu’elle se réduise à comme dans le cas de constante, il faudra que l’on ait équation qui servira à déterminer la valeur de et qui n’est autre chose, comme l’on voit, que l’équation prime de l’équation primitive, prise relativement à d’où il s’ensuit que, si l’on substitue cette valeur de dans l’équation primitive on aura une équation en et qui satisfera également à l’équation du premier ordre et qui ne sera pas renfermée dans l’équation primitive, où est la constante arbitraire.

On pourra appliquer la même théorie aux équations des ordres supérieurs et en déduire des conclusions semblables.

61. Pour voir maintenant si l’équation qui résulte de cette considération est la même que l’équation primitive singulière, déduite de l’analyse précédente, supposons, comme plus haut (no 58), que l’équation du premier ordre soit réduite à la forme et que son équation primitive complète soit étant la constante arbitraire. Pour en déduire l’équation primitive où est variable, on prendra l’équation prime relativement à seul, et, si l’on désigne par la fonction prime de prise relativement à on aura d’où l’on tirera qu’on substituera dans et l’on aura une valeur particulière de qui satisfera aussi à la proposée du premier ordre. Nous appellerons cette valeur particulière, comme dans le numéro cité.

Maintenant, puisque la valeur compléte de doit satisfaire à l’équation quelle que soit la constante il s’ensuit que, en faisant la substitution, l’équation résultante

devra avoir lieu quelle que soit la valeur de Par conséquent, son équation prime, prise relativement à regardée comme seule variable, devra avoir lieu aussi quelle que soit la valeur de (no 17).