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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/154

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d’une seule variable (no 46) ; mais nous avons vu aussi (no 60) que la quantité arbitraire qui doit se trouver dans l’équation primitive peut n’être pas constante et donner cependant, par l’élimination, la même équation du premier ordre. La même chose peut donc avoir lieu ici ; et il est aisé de concevoir qu’on aura encore la même équation du premier ordre par l’élimination des deux arbitraires et quoiqu’elles ne soient pas constantes, pourvu que les deux équations primes soient encore de la même forme.

Désignons simplement par et les fonctions primes de prises relativement aux quantités et contenues dans cette dernière fonction ; il est aisé de voir, par les principes établis, que, si et sont regardés comme des fonctions de et la fonction prime de relative à devra être augmentée, à raison des deux nouvelles variables et de la quantité et que la fonction prime relative à devra être augmentée pareillement de

Supposons on aura, en prenant les fonctions primes relativement à et

donc les quantités à ajouter aux deux fonctions primes seront

par conséquent, elles disparaîtront à la fois en prenant telle qu’elle satisfasse à l’équation

la fonction de qu’on a prise pour demeurant absolument arbitraire.

De là résultent donc ces conclusions importantes :

1o Que l’équation primitive qui satisfait, en général, à une équation du premier ordre doit renfermer une fonction arbitraire ;

2o Que, si pour une équation donnée du premier ordre on trouve une équation primitive