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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/211

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Si donc on tire de l’équation

donnée par les conditions du problème entre les éléments du contact la valeur de en et qu’on suppose ( étant aussi la caractéristique d’une fonction), qu’on substitue cette valeur dans l’équation

de la courbe du contac t, qu’ensuite on prenne la fonction prime de relativement à seul, fonction que nous désignerons par étant la fonction prime de regardé comme fonction de on aura ces deux équations,

d’où il faudra éliminer et il est visible que le résultat ne sera autre chose que l’équation primitive singulière de l’équation du premier ordre, dont

sera l’équation primitive complète (no 60, Ire Partie).

La courbe représentée par cette équation singulière sera proprement celle qui résout le problème, et qui aura la propriété d’être touchée dans chaque point par une des courbes représentées par l’équation

étant constant pour la même courbe, mais variable d’une courbe à l’autre.

19. La manière dont nous sommes parvenus à cette dernière solution est la plus directe, analytiquement parlant ; mais on y peut parvenir plus simplement par la considération suivante. Puisque le problème consiste à trouver la courbe qui aura, dans chaque point, un contact du premier ordre avec la courbe représentée par l’équation