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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/218

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et qu’on la représente par alors la solution se réduira à éliminer et entre les deux équations

et les deux équations primes de celles-ci, prises relativement à et seuls, et divisées par procédé analogue à celui du no 18.

21. En général, si l’on a une équation en et deux constantes arbitraires et que nous représenterons par

en éliminant ces deux constantes par le moyen des deux équations dérivées

on aura une équation du second ordre

qui appartiendra à toutes les courbes représentées par l’équation

en donnant à et des valeurs quelconques, et dont, par conséquent, celle-ci sera l’équation primitive complète.

Donc elle appartiendra aussi à la courbe ou aux courbes formées par toutes ces courbes, et qui les envelopperont de manière qu’elles aient avec chacune d’elles un contact du second ordre, c’est-à-dire dans lequel les et soient les mêmes. Mais, les quantités et étant constantes dans chaque courbe enveloppée et variables dans les courbes enveloppantes, pour que les et soient les mêmes dans les deux hypothèses, il faudra que les équations d’où elles dépendent soient aussi les mêmes. Or, dans la supposition de et variables, l’équation