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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/254

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qui donnera (no 77, Ire Partie)

et, comme on a déjà trouvé

on aura les valeurs des trois constantes de l’équation du plan en fonction de Ces valeurs seront donc

et la position du plan sera entièrement déterminée.

Par l’évanouissementdes termes multipliés par les quantités et l’expression de la distance ne contiendra plus que des termes multipliés par des puissances ou des produits de ces mêmes quantités. Si l’on faisait passer un autre plan par le même point quï répond aux coordonnées et on trouverait, pour la distance, que je nommerai entre les points de la surface et du nouveau plan correspondants aux coordonnées et une expression semblable à celle de mais où les termes multipliés par et par ne se détruiraient plus. Or il est facile de voir qu’on peut prendre les quantités et assez petites pour que les termes multipliés par les premières puissances de ou de deviennent plus grands que les autres termes multipliés par des puissances ou des produits de plusieurs dimensions, ce qui porterait d’abord à conclure que l’on peut toujours donner à et des valeurs assez petites pour que la distance surpasse la distance en sorte qu’il soit impossible que le dernier plan passe entre le premier et la surface.

39. Mais cette conséquence, qui serait légitime si les expressions de et n’étaient composées que d’un nombre déterminé de termes, pourrait souffrir des difficultés à raison des suites infinies qui entrent dans ces expressions. On peut néanmoins les éviter en employant le développement que nous avons donné dans le Chapitre XIII de la pre-