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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/310

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relativement à et

de sorte que la quantité dont il s’agit deviendra

laquelle peut se mettre sous cette forme,

où l’on voit que cette quantité a d’elle-même la propriété d’être toujours nécessairement positive, quelles que soient les valeurs de et et, comme d’ailleurs elle ne saurait jamais devenir infinie tant que et ne seront pas infinies, il s’ensuit que le minimum aura nécessairement lieu dans la cycloïde.

Nous n’entrerons pas dans d’autres détails sur ce problème, qui offre différentes cas à examiner, suivant les conditions qu’on peut demander relativement au premier et au dernier point de la courbe, et par rapport à la courbe même, qu’on peut supposer devoir être tracée sur une surface donnée. La solution de tous ces cas peut se tirer aisément des principes établis ci-dessus. Voir la fin de la Leçon XXII du Calcul des fonctions[1].

74. L’analyse que nous avons employée pour trouver les maxima et minima des fonctions primitives donne lieu à une observation impor-

  1. Œuvres de Lagrange, t. X.