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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/340

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Supposons d’abord que les trois mouvements relatifs aux axes des soient uniformes on aura

étant les vitesses de ces mouvements. Éliminant on aura

deux équations qui appartiennent à une ligne droite passant par l’origine des coordonnées, et dont les projections sur les plans des et des font, avec l’axe des des angles dont et sont les tangentes. La partie de cette droite qui répond aux coordonnées sera donc

ce sera l’espace décrit pendant le temps en vertu des trois mouvements uniformes. Ce mouvement composé sera donc aussi rectiligne et uniforme, avec une vitesse égale à À l’égard de sa direction, il est plus simple de la rapporter aux trois axes des coordonnées et il est visible que, puisque sont les projections de la ligne sur les trois axes, les rapports

seront les cosinus des angles que cette direction fait avec les mêmes axes. La somme des carrés de ces cosinus est, comme l’on voit, égale à l’unité, ce qui est la propriété connue des angles qu’une même droite fait avec trois autres droites perpendiculaires entre elles.

8. Nommons la vitesse du mouvement composé et les angles que la direction de ce mouvement fait avec les trois axes ; on aura

et