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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/351

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diminuée en raison de la différence des masses à leur somme ; par conséquent, les espaces parcourus au bout d’un temps quelconque seront à ceux d’un corps pesant qui tombe librement dans la même raison. C’est ce que l’expérience confirme dans la machine inventée par At\omegaod pour démontrer les lois de l’accélération des graves.

15. Il résulte du principe que nous venons d’exposer que les forces accélératrices d’un corps doivent être estimées par les valeurs absolues des forces qui agissent sur le corps, divisées par la masse même du corps. Ainsi, si expriment les valeurs absolues des forces qui agissent sur un corps dont la masse est suivant des directions qui fassent avec les axes des coordonnées les angles pour la force les angles pour la force et ainsi des autres, il faudra, dans les formules du no 12, mettre partout à la place de ou, ce qui reviendra au même, multiplier par les quantités De cette manière on aura donc, pour les équations du mouvement du corps sollicité par les forces ou puissances quelconques les équations

Lorsque des corps s’attirent mutuellement, comme l’attraction est censée venir de toutes les parties de la masse attirante et agir sur toutes les parties de la masse attirée, il s’ensuit que la valeur absolue de la force d’attraction entre deux corps doit être proportionnelle au produit de leurs masses.

16. Dans ces équations, les coordonnées sont regardées comme des fonctions du temps Pour avoir les équations mêmes de la courbe décrite par le corps, il faudra éliminer le temps et réduire les coordonnées et à de simples fonctions de Voici l’esprit et le fondement de cette réduction.