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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/372

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par les coordonnées et la direction de la force sera perpendiculaire à la surface de cette sphère. Donc elle sera aussi perpendiculaire à toute autre surface qui passerait par le même point et qui serait tangente à la sphère.

Représentons par l’équation de la sphère

on aura, en prenant les fonctions primes,

et, comme on a supposé il est clair que les forces dirigées suivant et résultantes de la force seront exprimées par

26. Si l’on a une surface représentée par l’équation

laquelle soit tangente de la sphère dont il s’agit, il faudra, par ce qu’on a vu dans le no 40 de la deuxième Partie, que les trois fonctions primes de cette surface soient proportionnelles aux fonctions primes de la surface de la sphère. Donc, si la force agit perpendiculairement à cette surface, il en résultera, suivant les directions de trois forces proportionnelles à

Or, si l’on fait abstraction de la force et qu’on suppose que le corps soit forcé de se mouvoir sur cette surface, il est clair que l’action, ou plutôt la résistance que la surface oppose au corps, ne peut agir que dans une direction perpendiculaire à la surface donc il en résultera, sur le corps, des forces proportionnelles aux fonctions primes de l’équation de la surface.

Donc le même résultat aura lieu aussi si, en faisant abstraction de la surface, on considère seulement l’équation comme une équation de condition donnée par la nature de la question méca-