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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/373

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nique proposée, d’où l’on peut conclure que toute condition du-problème représentée par l’équation sera équivalente à des forces proportionnelles aux fonctions primes et dirigées suivant les coordonnées Ainsi, en prenant un coefficient indéterminé il faudra ajouter aux valeurs de des équations du no 15 les termes La quantité inconnue devra être éliminée, mais l’équation qu’on aura de moins par cette élimination sera remplacée par l’équation de condition

On peut étendre cette conclusion au cas où il y aurait deux équations de condition représentées par

elles équivaudraient à des forces exprimées par

et dirigées suivant qu’il faudrait ajouter aux valeurs de (no 15), les coefficients et étant indéterminés et devant être éliminés.

27. Jusqu’ici nous n’avons considéré qu’un corps isolé. Soient maintenant deux corps et attachés aux extrémités d’un fil inextensible qui passe sur une poulie fixe. Soient les coordonnées du corps celles du corps les coordonnées du point fixe où est placée la poulie, et la longueur donnée du fil ; il est clair qu’on aura l’équation

que nous représenterons par

Si l’on nomme la tension du fil qui agit également sur les deux corps, et qu’on applique ici l’analyse du no 25, il est clair que l’action