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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/374

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du fil sur les deux corps produira sur le corps les forces suivant et sur le corps les forces suivant ses coordonnées

Il en serait de même si le fil passait sur deux poulies fixes dont la position dans l’espace fût déterminée par les coordonnées pour la première, et par pour la seconde. Alors, en désignant par la longueur totale du fil, moins la partie interceptée entre les deux poulies, qui est aussi donnée, l’équation de l’inextensibilité du fil donnerait

et, en représentant cette équation par

on aurait pareillement pour les forces qui tireraient le corps suivant les coordonnées et pour celles qui tireraient le corps suivant les coordonnées

Enfin, si l’on supposait que le fil auquel est attaché le corps après avoir passé sur la première poulie fixe, repassât sur le même corps et de là sur la même poulie, et de nouveau sur le corps et sur la poulie à plusieurs reprises, de manière qu’il y eût cordons entre le corps et la poulie ; qu’ensuite le fil, en quittant cette poulie, passât sur la seconde poulie fixe et de là sur le corps en faisant aussi plusieurs tours entre ce corps et la même poulie avant d’être attaché fixement au corps de manière qu’il y eût cordons entre ce corps et la poulie ; comme la tension est la même dans toute l’étendue du fil, le corps étant tiré par cordons, serait tiré vers la première poulie par une force égale à et le corps serait tiré vers la seconde poulie par une force égale à Or il est clair que dans ce cas l’équation qui renferme la condition de l’inextensibilité du fil serait