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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/382

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conséquent, les équations qui exprimeront ces conditions ne pourront contenir que les différences des abscisses. Et, si les corps exercent les uns sur les autres des attractions ou des répulsions mutuelles, comme les fonctions dues à ces forces ne dépendent que des distances ces fonctions auront aussi la même propriété.

Donc, lorsque le mouvement du système sera tout à fait libre suivant la direction de l’axe des de quelque manière que les corps agissent les uns sur les autres, soit par des forces quelconques de résistance, ou par des forces d’attraction ou de répulsion mutuelle, l’équation précédente entre les abscisses des différents corps aura toujours lieu.

Si l’on prend dans le système un point qui réponde à l’abscisse telle que l’on ait

on aura

en supposant que l’espace soit nul au commencement du temps. Ainsi, le mouvement de ce point suivant la direction de l’axe des sera uniforme avec la vitesse constante

32. Si, dans le même système, on suppose que les corps soient de plus animés par des forces quelconques dirigées suivant l’axe des et tendant à augmenter les il faudra, dans ce cas, ajouter respectivement les quantités aux valeurs de ce qui donnera les équations

dont la somme sera