Aller au contenu

Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/397

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

répulsives ou attractives, parce que les premières tendent à augmenter, les distances et les secondes à les diminuer.

42. Si les forces sont respectivement des fonctions quelconques des distances suivant lesquelles elles agissent, ce qu’on peut toujours supposer lorsque ces forces sont indépendantes les unes des autres, ou, en général, si les quantités sont des fonctions de telles que la quantité soit la fonction prime d’une fonction de que nous désignerons par l’équation primitive de l’équation ci-dessus sera

étant une constante arbitraire ; et, dans ce cas, les forces qui agissent suivant les lignes seront représentées par les fonctions primes

Soient les valeurs de dans un instant donné, et les vitesses de dans cet instant ; l’équation précédente, rapportée à ce même instant, donnera

d’où l’on tire

donc, substituant cette valeur, on aura l’équation générale

Cette équation renferme le principe de la conservation des forces vives pris dans toute sa généralité. Elle fait voir que la force vive totale du système ne dépend que des forces actives qui animent les corps et de la position des corps relativement aux centres de ces forces, de sorte que, si dans deux instants les corps se trouvent à mêmes distances de ces centres, la somme de leurs forces vives sera aussi la même.

J’entends par forces actives les forces que les corps exercent les uns