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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/402

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gulière de l’équilibre ne peut pas être insérée ici ; on peut la voir dans la Mécanique analytique[1].

46. Puisque les quantités n’expriment que les vitesses des points où sont appliquées les forces estimées suivant la direction de ces forces, on peut prendre pour les espaces simultanés parcourus par ces points suivant ces directions. Ainsi sera la fonction prime de l’aire de la courbe dont l’abscisse serait égale à et l’ordonnée rectangle serait et de même sera la fonction prime de l’aire de la courbe dont l’abscisse serait et l’ordonnée et ainsi des autres (no 28, IIe Partie). Donc, si l’on désigne respectivement ces aires par et qu’on prenne les fonctions primitives des deux membres de l’équation du numéro précédent, on aura, en multipliant par et nommant les vitesses de lorsque les aires sont supposées commencer,

Cette équation est la même que celle du no 42, qui renferme le principe de la conservation des forces vives ; mais elle est présentée ici d’une manière indépendante des fonctions qui peuvent représenter les forces

Si l’on suppose que ces forces agissent chacune séparément sur des corps libres dont les masses soient on aura, par les équations fondamentales du no 15,

donc, multipliant respectivement par et prenant les fonctions primitives, on aura

et ainsi des autres, et étant des constantes arbitraires. Donc, si

  1. Œuvres de Lagrange, t. XI.