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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/59

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ment à ce qui est évident, puisque, en augmentant soit soit d’une même quantité quelconque, on a le même accroissement de la quantité D’où il suit que l’on aura également les valeurs de quel que soit en prenant les fonctions primes, secondes, etc., de relativement à et faisant ensuite

Or, si l’on suppose que le développement de doive contenir, lorsque un terme affecté de tel que étant une fonction de et n’étant pas un nombre entier positif, en prenant les fonctions primes, secondes, etc., relativement à il faudra que les développements de contiennent les termes (no 10). Donc, faisant on en conclura que les fonctions lorsque contiendront respectivement les termes

Si est un nombre quelconque négatif, il est clair que tous ses termes seront infinis.

Si est un nombre positif non entier, soit le nombre entier immédiatement plus grand que il est visible que le terme

sera infini, ainsi que tous les termes suivants, et que tous les précédents seront nuls.

Donc, en général, la fonction et toutes les suivantes à l’infini ( étant des indices) seront infinies, étant le nombre entier positif immédiatement plus grand que l’exposant

30. On conclura de là que le développement

ne peut devenir fautif pour une valeur donnée de qu’autant qu’une des fonctions deviendra infinie, ainsi que toutes les suivantes, pour cette valeur de Alors, si est l’indice de la pre-