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Page:Journal asiatique, série 1, tome 2.djvu/158

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et moi, infortuné que je suis, je reste ici, condamné, par la malédiction d’un brahmane, à porter des grenouilles. »

Le serpent avait à peine fini, que la grenouille va tout conter au roi du marais. Celui-ci accourt ; se présente au serpent, qui, docile, le reçoit sur son dos, et lui fait faire ainsi une longue et agréable promenade. Le lendemain le roi veut recommencer le jeu mais le serpent s’y prêtait avec peine. « D’où vient, lui dit le roi, que tu es aujourd’hui si lent à marcher ? — Seigneur, la faim a épuisé mes forces. — Mange des grenouilles, dit le roi, je te le permets. » Le serpent saisit avidement cette faveur ; les grenouilles disparurent les unes après les autres ; et quand l’étang fut dépeuplé, le serpent mangea le roi après les sujets.


SUR LES BOUKHARES ;

Par M. Klaproth.

Les géographes et les savans qui s’occupent de l’étude comparée des langues ont cru, jusqu’à présent, que les Boukhares étaient un peuple de race

    Dieu). Les cérémonies qu’il faut pratiquer quand on prend le bâton sont longuement expliquées dans les lois de Menou, IIe. chapitre. Wilkins.