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Page:Journal asiatique, série 1, tome 2.djvu/306

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ces fautes, comme celle-ci encore : le texte dit, page 143 : « Chardin nous parle d’un visir qui, tous les soirs, en revenant du palais, se regardait avec étonnement dans une glace, et se touchait la tête, etc. » Pour dire en revenant tous les soirs, le traducteur arménien remplace le substantif soir par un adjectif dérivatif, qui fait l’effet le plus bizarre, il dit : ՚ի գառնալն յամենայն երեկոյեան au lieu de յամենայն երեկոյի. C’est comme si, en changeant les expressions, on disait en français, en revenant tous les matinal, pour tous les matins ; sans ces comparaisons, il serait absolument impossible de faire comprendre à ceux de nos lecteurs qui ne savent pas l’arménien toute la gravité de ces erreurs. Ce n’est pas assez, il faut qu’il se trompe encore une fois dans la même phrase p. 270. Au lieu de : il se regardait avec étonnement dans une glace, on trouve les mots arméniens ակնարկէր զանձն իւր ՚ի հայելւոջ qui signifient, il se clignotait dans un miroir, il fallait : հայէր ou [illisible] սանէր.

Page 276. Je ne sais dans quelle école arménienne M. Cirbied a appris qu’on pouvait placer une particule ou préposition destinée à marquer les cas devant un adverbe. Les petits enfans qui commettraient une pareille faute dans les écoles chez nous, en seraient punis par la férule. A-t-on jamais dit, en arménien, յիբր ընթացս միոյ դարու, ni comme à la page 327, ելանել յարտաքս, voyez aussi page 333, et en une multitude d’autres endroits.

Page 278. մինչ ՚ի ժագ աշխարհաց հնդկաց jusqu’à