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Page:Journal asiatique, série 1, tome 2.djvu/313

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imparfaites qu’il a donné dans sa lexicologie y ce qui est y selon lui, la même chose que la grammaire proprement dite.

On pourrait faire un livre considérable et plus utile que la nouvelle grammaire, des seules choses oubliées par l’auteur. Il est difficile cependant de concevoir comment dans 814 pages de texte et une préface de 82 pages, on n’a pas pu dire tout ce qui concerne la grammaire arménienne. On croirait, à la prolixité de ce livre, que l’auteur, ne pouvant le faire bon, a voulu au moins le faire gros, et cela par un moyen assez facile. S’il parle par exemple de mots qui ont tel usage ou telle terminaison, il prend dans le dictionnaire une centaine de mots de la même sorte, et il les place dans son livre. S’agit-il de mots d’une autre espèce, alors même opération et même richesse dans les citations. On pourrait dire, sans exagération, que l’auteur doit au moins 500 pages à cette utile méthode. Il ne lui en aurait pas plus coûté de mettre le dictionnaire dans sa grammaire.

Maintenant, vouloir relever toutes les erreurs de détail dont ce livre est rempli, ce serait abuser de la patience des lecteurs du Journal Asiatique. Je ne veux pas essayer ici cette ennuyeuse entreprise, qu’il me suffise seulement pour aujourd’hui de signaler encore quelques-unes de ces fautes : elles contribueront à faire mieux apprécier l’ouvrage. Dans l’endroit où il est question des mots qui ont au singulier un sens différent de celui qu’ils ont au pluriel, p. 41,