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Page:Jouvet - Réflexions du comédien, 1938.djvu/218

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Depuis quelques années déjà, une série d’organisations, de sociétés, d’associations, de syndicats ou groupements divers, se sont constitués en vue d’aplanir les difficultés, en un mot de guérir tous nos maux professionnels. Et voici que pour trancher ces nœuds gordiens dramatiques, pour résoudre ces énigmes du sphinx, pour redresser les torts du théâtre et défendre enfin Thalie et Melpomène, se sont élevées une nuée de sociétés, dont la liste incomplète et prise au hasard rappelle une énumération de Rabelais. Qui ne serait tranquille en effet désormais en songeant que le théâtre a pour le défendre de nos jours : l’Union Foraine de Paris, l’Union des Artistes de Langue Française, le Syndicat des Artistes musiciens de Paris, l’Union artistique de France, l’Union théâtrale des grands hôtels, la Société des Spectacles Modernes, l’Association des Comédiens Combattants, l’Association de la Critique Dramatique et Musicale, l’Association des Artistes Lyriques des théâtres, l’Association Professionnelle des Directeurs de théâtres de province, l’Association des médecins de théâtres, l’Association de secours mutuels des artistes dramatiques, la Boîte à Sel, association des contrôleurs de théâtre, l’Association Amicale des Administrateurs de Théâtres et Spectacles de Paris, les Prévoyants du Théâtre, les Amis du Châtelet, ceux de l’Odéon, la Société des Habilleuses, la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques, la Société des compositeurs et éditeurs de musique, l’Amicale des Régisseurs de théâtre, le Syndicat des machinistes et