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Page:Jules Simon - La liberte de conscience, 1872.djvu/107

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pas à l’abri de leurs injures[1]. Ils continuèrent, après la capitulation de Paris, à faire la guerre dans leurs chaires, ne pouvant plus la faire dans la rue. Henri IV fut obligé de recourir à la violence pour les faire taire. Il rendit un édit qui condamnait les prédicateurs coupables d’injure envers le roi à avoir la langue percée d’un fer chaud[2].



  1. Ch. Labitte, II. p. 85 sqq.
  2. Isambert, Anc. lois fr., t. XV, p. 102 sq.