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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/121

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IV

Les voix redisaient : la chanson qui brise
En son cœur, son cœur enseveli
C’est le son des flûtes aux accords des brises
Et la marche nuptiale des pâles lys.

Et que des perrons d’idéal porphyre
Elle descendrait lente et front baissé
En lacis perlé d’idéales Ophirs
Et les mains soumises et lèvres blessées

Qu’il faudra bercer la candeur surprise
À l’éveil si brusque au matin d’aimer —
Ô si court mirage des bonnes méprises
Et réveil si brusque et fini d’aimer.