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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/139

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Les étendards nobles d’étoiles volent aux mêlées grondantes
Et s’offre et s’estompe, oh tes rues bleues et tes bazars et ces ifs.

Des pourpres et des ivoires de la chimère et rouge
La fleur éternelle, rose des fronts penchés.
En vain dans l’inutile sillage les arbres ébranchés ;
Dans la coupe où l’oubli mêle aromates et pierreries
Pense les jubilés laudatifs de la chimère
Et les lèvres et ses lèvres
Et l’écharpe convolutante aux nuées orfévrées ;
À ces tapis se sont agenouillés les genoux priants du Khalife.
Les mandores évocatrices ont dit. »

Ah maudite l’heure initiale des départs
Et l’or aux souks et les caresses aux felouques.

Et ces frissons aux soirs de fête.