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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/141

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Les légendes périmées
Les musiques désenlacées
Et les entrelacs pâlis :
Les filandières des arabesques
Au loin des temps s’en sont allées.

Sourires sans paroles aux larmes riveraines
Inconsolé de l’espace aggravé
Et souffrances de similaires malheurs
Malheurs on ne sait où, ni d’où quelles douleurs
Souffrances aux mondes loin
Aux mondes effarés du peut-être.
Être est si loin de ceux qui gardent le silence.

Eux perdus dans le fixe
Et quelle balance
Immobile de l’immuable en leurs yeux.
« Toi dont les traits sont moins durs que les miens
Et plus frêle t’irradie
Et pourquoi coupe et fleur et cristalline
Dans tes plaintes sanglotantes et félines
Et d’où ?

Elles, quand s’afflige en verticales qui se foncent, le soleil.
« Pourquoi seules !