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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/281

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XII

Quand Daoud fuyait seul par les rochers
Les pierres de Semei hurlaient :
Daoud, ton fils
le sais-tu, accroché sous les palmes d’un palmier ?
Daoud ton fils,
Sais-tu qu’il est cible aux flèches des sicaires ?

Mon fils s’est réjoui de Thamar et j’ai souffert

C’est bien Daoud son père qui voulut Bethsabée
et Soliman son frère qu’embrasse la Sulamite
Daoud, ton fils
Les couteaux des mercenaires étoilent sa chair
Et ce fut un enfant qui riait aux sourires.

Daoud quand Michol te cachait dans sa chair
tu chantais à ses lèvres :